Titre original : Center Stage
Réalisateur : Nicholas Hytner
Réalisateur : Nicholas Hytner
Avec : Amanda Schull, Zoe Saldana, Susan May Pratt, Ethan Stiefel...
Date de sortie : 2000
Pays : USA
Date de sortie : 2000
Pays : USA
Note : ♥♥
Autant le dire, je m'attendais au pire lorsque j'ai commencé à regarder Center Stage.
L'affiche annonçait, semblait-il, la couleur : un groupe de post-ados,
leurs amis, leurs amours, leurs emmerdes. Typiquement américain, avec happy end sentimental à la clé, of course. Finalement, ça aurait pu être pire.
L'histoire : comme chaque année, un groupe de jeunes danseurs trié sur le volet intègre une prestigieuse école new-yorkaise, l'American Ballet Academy. Parmi eux, trois filles : Jody (Amanda Schull), belle et motivée, mais qui manque de souplesse et de technique. Eva (Zoe Saldana), la rebelle de service, incapable de supporter les règles strictes de l'école. Et Maureen (Susan May Pratt), extrêmement douée mais à qui il manque l'envie de faire de la danse sa vie...
La suite sonne comme la pire des sitcoms américaines. Jody, à la limite de se faire virer pour cause de niveau insuffisant, tombe amoureuse de Cooper, mais Charlie aime Jody ; Eva sort avec Erik tout en faisant face à l'hostilité des professeurs à son égard ; Maureen, dépressive et anorexique, tombe amoureuse de Jim et s'intéresse davantage à lui qu'à la danse...
Oui, vu comme ça, ça fait peur. Et effectivement, on n'échappe pas à un certain nombre de clichés, dont les trois personnages principaux : la "rebelle" insolente et forte tête ; la "lèche-cul" peste et insupportable ; la toute gentille mais pas si douée que ça. Toutes les trois belles et minces, bien sûr, ainsi que leurs copains respectifs, tous plus "beaux gosses" les uns que les autres. Sans compter les personnages secondaires : prof de danse à première vue sèche et sévère mais au fond adorable ; mère tyrannique qui pousse sa fille à poursuivre la danse contre son gré, etc.
Je pense que si j'ai malgré tout apprécié ce film jusqu'à un certain point, c'est parce qu'il s'agit d'un film sur la danse. Le même scénario dans le milieu du foot ou de la mode, je n'aurais pas tenu deux minutes... Mais là, malgré les situations caricaturales, le film nous offre un aperçu de ce qu'est la vie à l'American Ballet Academy. Heureusement - c'est ce qui sauve le film à mon goût -, les scènes de cours de danse sont nombreux, on a parfois l'impression d'assister à un documentaire sur l'école. Ce sont les meilleures scènes du film.
Le spectacle de fin d'année, qu'on pousse le spectateur à attendre avec impatience, est montré à l'écran pendant une bonne demi-heure, ce qui est plutôt réjouissant. Le show est filmé de façon simple, sans artifices, encore une fois à la manière d'un documentaire ou d'un vrai spectacle de danse rediffusé à la télévision. Certains passages sont magnifiques, d'autres un peu moins. Personnellement, j'ai détesté le show - se voulant novateur et provocant - de l'un des chorégraphes : vulgaire, aguicheur et péniblement cliché (ballet racontant un triangle amoureux, avec pour danseurs, comme par hasard, le vrai triangle amoureux du film... Comme par hasard.)
On a bien sûr droit au happy end - les couples tiennent bon, tout le monde s'embrasse, tout le monde est accepté dans une compagnie prestigieuse, clap clap, champagne. Le seul bémol appréciable est que l'un des personnages ne va pas si bien que ça à la fin, ce qui nous évite le 100% "tout le monde il est content". Mais quand même.
L'autre point fort du film est une partie de son casting ; le réalisateur a réussi à trouver d'excellents danseurs classiques (pas de doublures pour les scènes de danse) qui sont aussi de bons comédiens. Bon, certains plus que d'autres, certes, mais dans l'ensemble, on y croit. Mention spéciale à Zoe Saldana, qui donne à son personnage une profondeur et une dualité intéressantes. Eva est clairement le meilleur personnage de Center Stage.
Un film à réserver aux amateurs de danse - ou de films américains un brin gnan-gnan. À voir pour les scènes de répétitions et de ballets, magnifiques.
L'histoire : comme chaque année, un groupe de jeunes danseurs trié sur le volet intègre une prestigieuse école new-yorkaise, l'American Ballet Academy. Parmi eux, trois filles : Jody (Amanda Schull), belle et motivée, mais qui manque de souplesse et de technique. Eva (Zoe Saldana), la rebelle de service, incapable de supporter les règles strictes de l'école. Et Maureen (Susan May Pratt), extrêmement douée mais à qui il manque l'envie de faire de la danse sa vie...
La suite sonne comme la pire des sitcoms américaines. Jody, à la limite de se faire virer pour cause de niveau insuffisant, tombe amoureuse de Cooper, mais Charlie aime Jody ; Eva sort avec Erik tout en faisant face à l'hostilité des professeurs à son égard ; Maureen, dépressive et anorexique, tombe amoureuse de Jim et s'intéresse davantage à lui qu'à la danse...
Oui, vu comme ça, ça fait peur. Et effectivement, on n'échappe pas à un certain nombre de clichés, dont les trois personnages principaux : la "rebelle" insolente et forte tête ; la "lèche-cul" peste et insupportable ; la toute gentille mais pas si douée que ça. Toutes les trois belles et minces, bien sûr, ainsi que leurs copains respectifs, tous plus "beaux gosses" les uns que les autres. Sans compter les personnages secondaires : prof de danse à première vue sèche et sévère mais au fond adorable ; mère tyrannique qui pousse sa fille à poursuivre la danse contre son gré, etc.
Je pense que si j'ai malgré tout apprécié ce film jusqu'à un certain point, c'est parce qu'il s'agit d'un film sur la danse. Le même scénario dans le milieu du foot ou de la mode, je n'aurais pas tenu deux minutes... Mais là, malgré les situations caricaturales, le film nous offre un aperçu de ce qu'est la vie à l'American Ballet Academy. Heureusement - c'est ce qui sauve le film à mon goût -, les scènes de cours de danse sont nombreux, on a parfois l'impression d'assister à un documentaire sur l'école. Ce sont les meilleures scènes du film.
Le spectacle de fin d'année, qu'on pousse le spectateur à attendre avec impatience, est montré à l'écran pendant une bonne demi-heure, ce qui est plutôt réjouissant. Le show est filmé de façon simple, sans artifices, encore une fois à la manière d'un documentaire ou d'un vrai spectacle de danse rediffusé à la télévision. Certains passages sont magnifiques, d'autres un peu moins. Personnellement, j'ai détesté le show - se voulant novateur et provocant - de l'un des chorégraphes : vulgaire, aguicheur et péniblement cliché (ballet racontant un triangle amoureux, avec pour danseurs, comme par hasard, le vrai triangle amoureux du film... Comme par hasard.)
On a bien sûr droit au happy end - les couples tiennent bon, tout le monde s'embrasse, tout le monde est accepté dans une compagnie prestigieuse, clap clap, champagne. Le seul bémol appréciable est que l'un des personnages ne va pas si bien que ça à la fin, ce qui nous évite le 100% "tout le monde il est content". Mais quand même.
L'autre point fort du film est une partie de son casting ; le réalisateur a réussi à trouver d'excellents danseurs classiques (pas de doublures pour les scènes de danse) qui sont aussi de bons comédiens. Bon, certains plus que d'autres, certes, mais dans l'ensemble, on y croit. Mention spéciale à Zoe Saldana, qui donne à son personnage une profondeur et une dualité intéressantes. Eva est clairement le meilleur personnage de Center Stage.
Un film à réserver aux amateurs de danse - ou de films américains un brin gnan-gnan. À voir pour les scènes de répétitions et de ballets, magnifiques.
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