Réalisateur : Joann Sfar
Avec : Eric Elmosnino, Laetitia Casta, Lucy Gordon, Anna Mouglalis...
Date de sortie : 2010
Pays : France
Avec : Eric Elmosnino, Laetitia Casta, Lucy Gordon, Anna Mouglalis...
Date de sortie : 2010
Pays : France
Note : ♥
Aujourd'hui, un film que j'ai vu très récemment... Un biopic sur Serge
Gainsbourg, réalisé par l'auteur de BD Joann Sfar, qui ne s'est pas
privé d'apporter sa patte très personnelle à son "conte", comme il
l'appelle. Une réalisation personnelle, c'est bien, me direz-vous...
Mais là, non. Disons que ça ne colle pas du tout au sujet...
Sfar mélange la vie de Gainsbourg avec son propre univers, crée un "double" du chanteur qui l’accompagne partout sous la forme d'un personnage en pâte à modeler quasi-Tim-Burtonien, anime les dessins que le petit Serge voit sur les affiches nazies, fait parler le chat de Juliette Gréco et invente des séquences presque cartoonesques. Alors certes, le réalisateur précise qu'il "aime trop Gainsbourg pour essayer de le ramener au réel", mais son fillm frise parfois (souvent ?) le ridicule.
Côté acteurs, Eric Elmosnino ressemble beaucoup à Serge Gainsbourg, mais en fait des tonnes, exagère démesurément la gestuelle, pousse les mimiques jusqu'à la limite du supportable. Je ne connais pas assez bien Gainsbourg pour savoir comment il marchait, bougeait et tenait sa cigarette, mais là, j'ai plus eu l'impression de voir une sorte de Jack Sparrow que Gainsbourg... Si si.
Le reste du casting est plutôt bon, Laetitia Casta convaincante en Brigitte Bardot et Lucy Gordon en Jane Birkin. J'ai beaucoup apprécié Anna Mouglalis en Juliette Gréco, qu'on ne voit malheureusement pas beaucoup. Il y a quelques choix d'acteurs qui m'ont un peu déconcertée, comme Philippe Katerine en Boris Vian (!) ou Sara Forestier en France Gall.
Quant au scénario, il est assez plat et monotone ; Gainsbourg enchaîne les rencontres, les maîtresses, les potes, les conneries de façon assez répétitive. Le début, où l'on voit Serge enfant, traîne trop en longueur et n'apporte pas grand-chose au film... L'un des meilleurs moments est pour moi le générique de début (c'est dire !) dessiné par Sfar.
Un biopic en forme de conte surréaliste, donc, et une œuvre peut-être trop personnelle pour être accessible au "grand public" - et qui m'a, pour ma part, laissée perplexe... Bof.
Sfar mélange la vie de Gainsbourg avec son propre univers, crée un "double" du chanteur qui l’accompagne partout sous la forme d'un personnage en pâte à modeler quasi-Tim-Burtonien, anime les dessins que le petit Serge voit sur les affiches nazies, fait parler le chat de Juliette Gréco et invente des séquences presque cartoonesques. Alors certes, le réalisateur précise qu'il "aime trop Gainsbourg pour essayer de le ramener au réel", mais son fillm frise parfois (souvent ?) le ridicule.
Côté acteurs, Eric Elmosnino ressemble beaucoup à Serge Gainsbourg, mais en fait des tonnes, exagère démesurément la gestuelle, pousse les mimiques jusqu'à la limite du supportable. Je ne connais pas assez bien Gainsbourg pour savoir comment il marchait, bougeait et tenait sa cigarette, mais là, j'ai plus eu l'impression de voir une sorte de Jack Sparrow que Gainsbourg... Si si.
Le reste du casting est plutôt bon, Laetitia Casta convaincante en Brigitte Bardot et Lucy Gordon en Jane Birkin. J'ai beaucoup apprécié Anna Mouglalis en Juliette Gréco, qu'on ne voit malheureusement pas beaucoup. Il y a quelques choix d'acteurs qui m'ont un peu déconcertée, comme Philippe Katerine en Boris Vian (!) ou Sara Forestier en France Gall.
Quant au scénario, il est assez plat et monotone ; Gainsbourg enchaîne les rencontres, les maîtresses, les potes, les conneries de façon assez répétitive. Le début, où l'on voit Serge enfant, traîne trop en longueur et n'apporte pas grand-chose au film... L'un des meilleurs moments est pour moi le générique de début (c'est dire !) dessiné par Sfar.
Un biopic en forme de conte surréaliste, donc, et une œuvre peut-être trop personnelle pour être accessible au "grand public" - et qui m'a, pour ma part, laissée perplexe... Bof.
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