Titres originaux : Twilight ; New Moon ; Eclipse ; Breaking Dawn
Réalisateurs : Catherine Hardwicke, Chris Weitz, David Slade & Bill Condon
Avec : Robert Pattinson, Kristen Stewart, Taylor Lautner, Billy Burke...
Date de sortie : 2008 - 2012
Pays : USA
Note : ♠
"But you, your scent, it's like a drug to me.
You're like my own, personal brand of heroin."
You're like my own, personal brand of heroin."
J'ai toujours été perplexe devant - et totalement exaspérée par - l'hystérie Twilight qui fait vibrer les minettes du monde entier depuis la sortie des romans de Stephenie Meyer en 2005. Comment ces quatre volumes de mauvaise littérature (je parle ici de façon tout à fait objective : l'écriture est abominable) racontant une histoire atrocement cliché et véhiculant des valeurs conservatrices Moyen-Âgeuses ont-ils pu séduire le public (féminin) à ce point ?
Les livres deviennent un best-seller mondial et inévitablement, Hollywood ne tarde pas à mettre le grappin sur les droits de l'œuvre afin de l'adapter au cinéma, en non pas quatre mais cinq volets (le dernier volume de la saga, Breaking Dawn, étant divisé en deux parties). Le premier film sort en 2008 et remporte immédiatement un succès phénoménal, suivi par les quatre suivants, au rythme d'un film par an (le dernier sort actuellement au cinéma). Après avoir lu, par curiosité, quelques dizaines de pages du premier roman - et l'avoir reposé précipitamment -, je me suis longtemps interdit de regarder ce que je soupçonnais être une série de prodigieux navets ; mais récemment, une diffusion des quatre premiers volets à la télévision a titillé ma curiosité de cinéphile et je me suis lancée dans un (douloureux) marathon Twilight à raison d'un film par soir. À défaut d'avoir accroché aux livres, j'ai bien essayé de porter un regard impartial et libre de préjugés sur la saga cinématographique, mais rien à faire : j'ai passé quatre soirées entre rire et ennui abyssal.
Alors, Twilight, de quoi ça cause ? Inutile de s'étaler longuement sur le scénario : non seulement il est tellement maigre qu'on peut facilement le résumer en trois mots, mais surtout, à moins d'avoir passé les cinq dernières années sur Mars ou enfermé dans une cave, vous ne pouvez pas avoir échappé à l'histoire d'amoûûûr entre Bella et Edwââârd. Elle (Kristen Stewart) est une jeune fille ordinaire, plutôt renfermée sur elle-même, qui quitte sa mère et le soleil de l'Arizona pour venir s'installer chez son père dans la petite ville pluvieuse de Forks, Washington. À son nouveau lycée, elle rencontre le beau et mystérieux Edward Cullen (Robert Pattinson), qui semble inséparable de son étrange famille à la peau blanche et aux yeux dorés. Fascinée, Bella découvre que le clan Cullen est en fait une famille de... vampires. Bientôt folle amoureuse d'Edward (amour réciproque, une fois que Monsieur a résisté à son envie de lui sucer le sang jusqu'à la moelle), Bella va pourtant se trouver confrontée à un terrible dilemme : quid de Jacob (Taylor "Cro-Magnon" Lautner) (pardon), son ami de longue date, pour lequel elle éprouve des sentiments confus et qui, de surcroît, appartient à une tribu de loups-garous (oui...) ennemis jurés des vampires ?
Un triangle amoureux, donc (deux beaux gosses tout en muscles se disputant les faveurs d'une fille pourtant censée être banale et qui, en dehors d'être plutôt mignonne, n'a franchement pas de quoi casser trois pattes à un canard) étalé et disséqué sous toutes ses formes durant cinq films. Oh, certes, il y a bien une vague histoire de clans rivaux et de guéguerre entre gentils-vampires-qui-ne-tuent-que-des-animaux-pour-manger et vampires-sanguinaires-qui-comme-par-hasard-veulent-absolument-tuer-Bella, mais ces histoires qui auraient pu, à la rigueur, rentre les films prenants et tolérables passent totalement à la trappe, car ce qui intéresse les scénaristes, c'est clairement la love story. Bella aime Edward, Edward aime Bella, Jacob aime Bella, Bella aime Jacob mais aussi Edward. Eh oui, cette problématique est bel et bien ressassée sur 5x2 heures.
Commençons par les acteurs. Dans le rôle de Bella, on trouve Kristen Stewart, qui avait été remarquée à 12 ans en interprétant de façon très convaincante la fille de Jodie Foster dans le thriller Panic Room de David Koepp et est par la suite apparue dans des films indépendants où elle tenait des rôles plutôt mineurs (comme Into The Wild de Sean Penn). Si Stewart a prouvé qu'elle pouvait être une actrice pour le moins convenable même si pas exceptionnelle, sa prestation dans Twilight est terriblement mauvaise. Parfaitement dénuée d'expressions (elle ne manifeste ni joie, ni tristesse, ni peur, ni colère...), elle s'exprime en monosyllabes bégayantes du style "Oh, Edward, I love you, oh Edward, I'll die without you, oh Edward, kiss me." et a perpétuellement l'air de souffrir d'une forte constipation.
Du côté du beau mâle, on a Robert Pattinson, acteur anglais vu auparavant en Cedric Diggory dans Harry Potter, et que le rôle d'Edward a subitement transformé en sex-symbol pour ados prépubères du monde entier. Si je n'avais pas une haute opinion des talents de comédien de Pattsinson (surtout à cause de Twilight, d'ailleurs), j'ai récemment changé d'avis après l'avoir vu livrer une performance formidable dans Cosmopolis de David Cronenberg (le premier film dont l'acteur a apprécié le scénario, comme il l'admet lui-même). Robert Pattinson est incontestablement doué, donc ; malhereureusement, il n'a pas vraiment pu en faire profiter le spectateur dans la saga Twilight, où il son visage reste lui aussi constamment impassible, les sourcils froncés et le regard ténébreux, murmurant des mots d'amour tragique à sa dulcinée. Celui qui s'en sort le mieux est finalement Taylor Lautner, qui daigne au moins utiliser quelques expressions faciales et interprète Jacob avec simplicité et naturel. Dans les rôles secondaires, on trouve beaucoup d'inconnus, et quelques comédiens dont on se demande ce qu'ils ont bien pu aller faire dans cette galère (comme la talentueuse Bryce Dallas Howard, qui joue la méchante vampirette Victoria avec une exagération frisant le grotesque).
Ces performances plutôt désespérantes empêchent de ressentir une quelconque empathie pour les deux tourtereaux Bella et Edward, et je n'arrive toujours pas à saisir comment la horde des fans adolescentes peut bien rêver d'une relation amoureuse à la Twilight. Les deux personnages ont constamment l'air de s'ennuyer à mourir, ne sourient et ne rient jamais, ne se parlent que pour se susurrer des "I love you" déprimés. Bella apparaît comme une jeune fille terriblement morne et dépourvue d'humour que l'on aurait aucune envie de fréquenter dans la vraie vie, et on se demande franchement pourquoi tous les hommes du film lui tournent autour avec autant d'insistance. Les seuls moments où elle fait preuve d'un peu d'entrain et de joie de vivre sont ses scènes avec Jacob, où elle se comporte enfin comme une ado normale et non comme une mater dolorosa balbutiante.
Passons à la mise en scène. Côté cadrages et montage, c'est le minimum syndical, les plans s'enchaînent de facon attendue et sans réelle dynamique (70% du film, en fait, est au ralenti) ; les scènes d'action et de combats sont péniblement saccadées et agrémentées de ralentis/accélérés inutiles, et certaines séquences sont simplement ridicules ("Oh, Edward entre dans la pièce, mettons un gros ralenti, les cheveux au vent et une musique héroïque..." ; "Oh, faisons un trois-millième insert sur les beaux yeux dorés d'Edward"...). Au niveau visuel, les ambiances colorées sont poussées à l'extrême : à Forks, la lumière est perpétuellement bleue et glaciale, et en Arizona, tout baigne dans l'orange et le soleil. Dans l'ensemble, les images de ce Pacific Northwest froid et pluvieux sont plutôt belles, mais les contrastes et les couleurs sont tellement exagérés que le tout devient lassant. Les effets spéciaux, eux, sont incroyablement mauvais (dire que Le Seigneur des Anneaux a fait cent fois mieux il y a dix ans...). Les effets de "super-vitesse" d'Edward sont risibles, et les loups-garous ressemblent à de la mauvaise animation des années 1980. Quant à la bande originale, elle varie entre les obligatoires morceaux pleins de pathos et d'emphase accompagnant les scènes romantiques, et des morceaux pop-rock qui passent probablement en boucle sur NRJ. Bref, une mise en scène banale au maximum, mauvaise dans le pire des cas.
Pour ne rien arranger, les films (et les romans avant eux) véhiculent des valeurs ultra-conservatrices absolument dépassées, dues au fait que Stephenie Meyer, l'auteur de la saga, est de religion mormone. Dans Twilight, surtout pas de sexe avant le mariage, surtout pas d'avortement (même quant votre bébé vous mange - littéralement - de l'intérieur...), surtout pas de quelconques tentations charnelles. On ne vit heureux (et éternel) que dans la chasteté absolue. Encore une fois, comment les jeunes filles de 2012 peuvent-elles s'identifier à une telle romance ?
Et pour couronner le tout, Twilight n'hésite pas à massacrer en beauté le mythe du vampire, créature pourtant fascinante s'il en est, et protagoniste de toute une branche de la littérature fantastique populaire depuis la fin du XIXème siècle et l'apparition du célèbre Dracula, sous la plume de Bram Stoker. Mais ici, point de vampires dangereux et avides de sang humain. Le beau Edward ne craint ni les gousses d'ail ni le crucifix, n'a pas de canines pointues, ne peut pas être tué par un pieu ou une balle d'argent, peut se regarder dans un miroir (et le fait sans doute beaucoup pour parvenir à réaliser ce brushing du tonnerre), et ne brûle pas à la lumière du soleil. Non, Edward, au soleil, se transforme en boule à facettes ("Pour faire scintiller vos soirées disco, achetez le kit Edward Cullen !"). Son seul point commun avec le vampire classique, au fond, est son immortalité (et son besoin de sang, mais seulement animal - parce que tout de même, Edward, c'est un gentil...). Par ailleurs, Edward grimpe aux murs et aux arbres à l'allure d'un écureuil, a une force physique hors du commun, des dons de télépathie et ne peut pas faire l'amour sans détruire entièrement le lit sur lequel il se trouve. Bref, une sorte de super-héros à la peau blanche et au physique parfait, qui n'a plus grand-chose à voir avec les créatures sombres et ambiguës de Stoker, Anne Rice et consorts.
Bref, Twilight est une sorte de doux Roméo et Juliette à la sauce vampire, principalement destiné à un public féminin adolescent qui se pâmera devant les beaux yeux de Robêêêrt et jalousera le sort pourtant peu enviable de Bella. Tant au niveau scnénaristique que cinématographique, la saga gothico-cucul imaginée par Stephenie Meyer est donc, dans la mesure du possible, à éviter d'urgence.
Alors, Twilight, de quoi ça cause ? Inutile de s'étaler longuement sur le scénario : non seulement il est tellement maigre qu'on peut facilement le résumer en trois mots, mais surtout, à moins d'avoir passé les cinq dernières années sur Mars ou enfermé dans une cave, vous ne pouvez pas avoir échappé à l'histoire d'amoûûûr entre Bella et Edwââârd. Elle (Kristen Stewart) est une jeune fille ordinaire, plutôt renfermée sur elle-même, qui quitte sa mère et le soleil de l'Arizona pour venir s'installer chez son père dans la petite ville pluvieuse de Forks, Washington. À son nouveau lycée, elle rencontre le beau et mystérieux Edward Cullen (Robert Pattinson), qui semble inséparable de son étrange famille à la peau blanche et aux yeux dorés. Fascinée, Bella découvre que le clan Cullen est en fait une famille de... vampires. Bientôt folle amoureuse d'Edward (amour réciproque, une fois que Monsieur a résisté à son envie de lui sucer le sang jusqu'à la moelle), Bella va pourtant se trouver confrontée à un terrible dilemme : quid de Jacob (Taylor "Cro-Magnon" Lautner) (pardon), son ami de longue date, pour lequel elle éprouve des sentiments confus et qui, de surcroît, appartient à une tribu de loups-garous (oui...) ennemis jurés des vampires ?
Bella (Kristen Stewart) et Edward (Robert Pattinson)
Un triangle amoureux, donc (deux beaux gosses tout en muscles se disputant les faveurs d'une fille pourtant censée être banale et qui, en dehors d'être plutôt mignonne, n'a franchement pas de quoi casser trois pattes à un canard) étalé et disséqué sous toutes ses formes durant cinq films. Oh, certes, il y a bien une vague histoire de clans rivaux et de guéguerre entre gentils-vampires-qui-ne-tuent-que-des-animaux-pour-manger et vampires-sanguinaires-qui-comme-par-hasard-veulent-absolument-tuer-Bella, mais ces histoires qui auraient pu, à la rigueur, rentre les films prenants et tolérables passent totalement à la trappe, car ce qui intéresse les scénaristes, c'est clairement la love story. Bella aime Edward, Edward aime Bella, Jacob aime Bella, Bella aime Jacob mais aussi Edward. Eh oui, cette problématique est bel et bien ressassée sur 5x2 heures.
Il existe des films, bien sûr, qui sont tout à fait regardables et même parfois très bons, basés sur un scénario moyen ou faible. Ce qui sauve ce genre de films, c'est le jeu d'acteurs, la mise en scène, la photographie, la musique et tous les éléments techniques qui peuvent transformer le plus plat des synopsis en petit chef-d'œuvre. Le gros problème de Twilight, c'est qu'il n'y a rien de tout ça dans les films de la série. Et c'est là que les choses se corsent.
Kristen Stewart : "Fuca, y'a plus qu'à !"
Du côté du beau mâle, on a Robert Pattinson, acteur anglais vu auparavant en Cedric Diggory dans Harry Potter, et que le rôle d'Edward a subitement transformé en sex-symbol pour ados prépubères du monde entier. Si je n'avais pas une haute opinion des talents de comédien de Pattsinson (surtout à cause de Twilight, d'ailleurs), j'ai récemment changé d'avis après l'avoir vu livrer une performance formidable dans Cosmopolis de David Cronenberg (le premier film dont l'acteur a apprécié le scénario, comme il l'admet lui-même). Robert Pattinson est incontestablement doué, donc ; malhereureusement, il n'a pas vraiment pu en faire profiter le spectateur dans la saga Twilight, où il son visage reste lui aussi constamment impassible, les sourcils froncés et le regard ténébreux, murmurant des mots d'amour tragique à sa dulcinée. Celui qui s'en sort le mieux est finalement Taylor Lautner, qui daigne au moins utiliser quelques expressions faciales et interprète Jacob avec simplicité et naturel. Dans les rôles secondaires, on trouve beaucoup d'inconnus, et quelques comédiens dont on se demande ce qu'ils ont bien pu aller faire dans cette galère (comme la talentueuse Bryce Dallas Howard, qui joue la méchante vampirette Victoria avec une exagération frisant le grotesque).
Ces performances plutôt désespérantes empêchent de ressentir une quelconque empathie pour les deux tourtereaux Bella et Edward, et je n'arrive toujours pas à saisir comment la horde des fans adolescentes peut bien rêver d'une relation amoureuse à la Twilight. Les deux personnages ont constamment l'air de s'ennuyer à mourir, ne sourient et ne rient jamais, ne se parlent que pour se susurrer des "I love you" déprimés. Bella apparaît comme une jeune fille terriblement morne et dépourvue d'humour que l'on aurait aucune envie de fréquenter dans la vraie vie, et on se demande franchement pourquoi tous les hommes du film lui tournent autour avec autant d'insistance. Les seuls moments où elle fait preuve d'un peu d'entrain et de joie de vivre sont ses scènes avec Jacob, où elle se comporte enfin comme une ado normale et non comme une mater dolorosa balbutiante.
Passons à la mise en scène. Côté cadrages et montage, c'est le minimum syndical, les plans s'enchaînent de facon attendue et sans réelle dynamique (70% du film, en fait, est au ralenti) ; les scènes d'action et de combats sont péniblement saccadées et agrémentées de ralentis/accélérés inutiles, et certaines séquences sont simplement ridicules ("Oh, Edward entre dans la pièce, mettons un gros ralenti, les cheveux au vent et une musique héroïque..." ; "Oh, faisons un trois-millième insert sur les beaux yeux dorés d'Edward"...). Au niveau visuel, les ambiances colorées sont poussées à l'extrême : à Forks, la lumière est perpétuellement bleue et glaciale, et en Arizona, tout baigne dans l'orange et le soleil. Dans l'ensemble, les images de ce Pacific Northwest froid et pluvieux sont plutôt belles, mais les contrastes et les couleurs sont tellement exagérés que le tout devient lassant. Les effets spéciaux, eux, sont incroyablement mauvais (dire que Le Seigneur des Anneaux a fait cent fois mieux il y a dix ans...). Les effets de "super-vitesse" d'Edward sont risibles, et les loups-garous ressemblent à de la mauvaise animation des années 1980. Quant à la bande originale, elle varie entre les obligatoires morceaux pleins de pathos et d'emphase accompagnant les scènes romantiques, et des morceaux pop-rock qui passent probablement en boucle sur NRJ. Bref, une mise en scène banale au maximum, mauvaise dans le pire des cas.
Jacob (Taylor Lautner) et Bella, pendant qu'Edward a le dos tourné...
Et pour couronner le tout, Twilight n'hésite pas à massacrer en beauté le mythe du vampire, créature pourtant fascinante s'il en est, et protagoniste de toute une branche de la littérature fantastique populaire depuis la fin du XIXème siècle et l'apparition du célèbre Dracula, sous la plume de Bram Stoker. Mais ici, point de vampires dangereux et avides de sang humain. Le beau Edward ne craint ni les gousses d'ail ni le crucifix, n'a pas de canines pointues, ne peut pas être tué par un pieu ou une balle d'argent, peut se regarder dans un miroir (et le fait sans doute beaucoup pour parvenir à réaliser ce brushing du tonnerre), et ne brûle pas à la lumière du soleil. Non, Edward, au soleil, se transforme en boule à facettes ("Pour faire scintiller vos soirées disco, achetez le kit Edward Cullen !"). Son seul point commun avec le vampire classique, au fond, est son immortalité (et son besoin de sang, mais seulement animal - parce que tout de même, Edward, c'est un gentil...). Par ailleurs, Edward grimpe aux murs et aux arbres à l'allure d'un écureuil, a une force physique hors du commun, des dons de télépathie et ne peut pas faire l'amour sans détruire entièrement le lit sur lequel il se trouve. Bref, une sorte de super-héros à la peau blanche et au physique parfait, qui n'a plus grand-chose à voir avec les créatures sombres et ambiguës de Stoker, Anne Rice et consorts.
Bref, Twilight est une sorte de doux Roméo et Juliette à la sauce vampire, principalement destiné à un public féminin adolescent qui se pâmera devant les beaux yeux de Robêêêrt et jalousera le sort pourtant peu enviable de Bella. Tant au niveau scnénaristique que cinématographique, la saga gothico-cucul imaginée par Stephenie Meyer est donc, dans la mesure du possible, à éviter d'urgence.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire